INFORMATIONS COTER et COPIL

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COPIL du 7 juillet 2014

 

LGV : Compte – rendu réunion du 2 Novembre 2011

 

 

Présents : voir feuille jointe

 

Excusés : AUGAD – AMIS DU RAIL AZUREEN

 

 

I/ Présentation par JYP

 

calendrier de la concertation : Un Comité de Pilotage (COPIL) intermédiaire aura bien lieu le 22 Décembre mais la concertation devrait se poursuivre jusqu’en février 2012. Un COPIL validant le fuseau retenu aurait lieu en février 2012 si accord ou en Septembre 2012

 

Les points qui seraient actés au prochain COPIL (sous réserve)

 

-  abandon Toulon Est et priorité option Toulon centre (option Toulon ouest restant)

- abandon ligne entièrement nouvelle sillon permien.

- accord passage Marseille et gare LGV St Charles

- accord gare Est Var / ligne nouvelle Esterel – Nice / Gare Nice

- accord ajout option « Huveaune Sud » évitant Aubagne

 

Poursuite de la concertation sur : partie Marseille – Toulon, Sillon Permien, Gare ouest Alpes Maritimes + concertation complémentaire Nice – Italie

 

Priorités de la région 

 

- Financement et contenu du programme d’amélioration du réseau existant : quelle ressource supplémentaire coté Etat au-delà du CPER prévu ?

 

- Criticité du réseau existant : on ne peut attendre l’horizon LGV pour entreprendre l’amélioration du réseau. Dés 2014 travaux nécessaires.

 

- Vitesse : Pour la région, le meilleur temps de parcours entre Paris et Nice n’est pas l’objectif principal. Nécessité de minimiser les impacts et d’améliorer les liaisons intra – régionales.

 

- Accessibilité aux usagers régionaux : Nécessité d’offrir des liaisons rapides « inter – cités » avec le matériel régional existant et à des conditions tarifaires intéressantes (TAGV)

 

- Fret : aucune prise en compte dans la réflexion sur la LGV

 

 

II/ Tour de Table des associations

 

Classiquement, on a retrouvé les 3 options sur le projet global :

 

  • Associations contre la LGV et pour le développement du réseau régional : APPEL, Stop TGV Coudon, Stop Nuisances Cuers, Sollies – Pont Avenir,

 

  • Associations plutôt favorable à la TGV et à l’option « MDS » : FNAUT – Toulon Var Déplacements – GIR MARALPIN – URVN –

 

  • Associations pro TGV et retour au scénario centre Var : TGV Développement

 

- Autres : ARLIFAD, TACV plus axés sur des réouvertures de lignes locales

 

Principaux éléments ressortis du tour de table

 

  • GIR MARALPIN : Inanité de la concertation sur le 06 : personne ne dit rien, seules les options RFF peuvent être discutées. Pour Ouest Alpes – Maritimes les 4 Scénarios sont identiques. Refus d’inscrire l’option Cannes la Bocca. Manque de compétence ferroviaire animateur RFF. Problèmes de s’inscrire dans une option 2 voies seulement entre Nice St Augustin et Nice Centre. Pas de réflexion sur l’exploitation future.

 

  • ATACV : On peut remiser le projet Carnoules – Gardanne pour 2 générations. Aucune confiance dans RFF, les études qu’ils mènent et la concertation (pour amuser la galerie) ; Tout est concentré sur le littoral qui a déjà des lignes. Rien sur le centre Var alors qu’il y a un fort développement. Regarder du coté de la Suisse : 1 service ferroviaire au top et pas de LGV. Regardez la ligne du Haut Bugey (mixte)

 

  • ARLIFAD : Constat que les gens sont hors du coup, qu’ils ne connaissent pas le projet LGV même quand ils sont concernés. Problème sur Les Arcs – Draguignan où une étude est en cours, dont on ne connaît pas le calendrier alors que d’un autre coté, la Communauté d’Agglomération Dracénoise avance sur une option BHNS comme si c’était déjà décidé. Le BHNS serait en lien avec future gare TGV mais quid de la gare actuelle des Arcs.

 

  • FNAUT : Intérêt pour la démarche de concertation de la région mais regret que la région n’affirme pas des positions plus claires dans le débat : souhait position région sur gare en centre ville, préservation terres agricoles, nécessité ligne nouvelle … Souhait d’être associé à la préparation futur CPER.

 

  • STOP TGV Coudon : beaucoup de gens se manifestent sur la partie Ouest Var. Ils découvrent le tracé. Les élus locaux ne leur disent rien. Affirmer l’inversion du calendrier : ce dont on a besoin c’est d’améliorer le quotidien, pas de grande vitesse. Or on voit bien qu’il n’y aura aucun financement hors LGV. OK pour la proposition du scenario 0 mais RFF se moque de nous. Nécessité d’une vraie étude alternative. Exemple de Toulon : scenario tunnel irréaliste. Mieux vaut utiliser les voies existantes.

 

  • APPEL : simulacre de concertation qui n’est fait que pour répondre aux normes édictées par M BARNIER. L’augmentation de la TIC par la Région notamment pour financer la LGV est scandaleuse. Aberration dans certaines options présentées comme passage bords de l’Argens, en zone inondable. La région ne dit rien. Réponse ce jour de Michel Vauzelle à la demande d’expertise indépendante mais rien de neuf dans le courrier.

 

  • URVN : Nécessité aussi que la région s’exprime sur certains points : le fret, les gares en centre ville, la réduction des nuisances dans les zones habitées … Pour l’URVN, besoin de capacités nouvelles sur le réseau pour favoriser le report modal. Attention que le projet ne dégrade pas l’existant ou les projets en cours. On constate qu’aujourd’hui il y a partout des projets TER : comment on les finance ? Pour le fret difficile mais au moins faire intégrer la préservation des emprises. Pour le foncier disponible pourquoi ne pas prendre sur les emprises routières (traversée Nice)

 

  • STOP NUISANCES CUERS : Priorité aux TER, en particulier pour le centre Var et le Nord du Var, qui n’ont rien. Ou en est – on du scénario 0 qu’il soit fait par RFF ou par un cabinet indépendant. On a besoin d’avoir des données fiables sur le réseau existant et le chiffrage des améliorations qui seraient nécessaires de lui apporter.

 

  • TOULON VAR DEPLACEMENT : Ligne LGV nécessaire, notamment pour l’axe GENES – BARCELONE. Nécessité d’une ligne nouvelle au vu de la saturation du réseau existant. OK avec le tracé MDS et préférence pour la desserte de Toulon centre.

 

  • TGV TOULON : solution autre préconisée pour Toulon (rebroussement) Nécessité de séparer les deux projets : TGV et amélioration TER sauf quand maillage.

 

  • TGV Développement : Regret du tracé centre Var, qui aurait pu être un vrai projet d’aménagement du territoire « épine dorsale du centre Var » Souhait de revenir à ce tracé. Regret que le COTER refuse de prendre en compte d’autres scénarios. Regrette que dans le tour de table, on refasse le débat public. L’utilisation des voies existantes est une utopie. Cela entraînerait des perturbations insupportables pendant les 5 ans de travaux.

 

  • SOLLIES – PONT AVENIR : souhait de moratoire sur le projet LGV. Priorité plutôt de remettre les trains sur les voies existantes. Déplore la faible fréquence de TER dans le sillon permien. Se joint à la demande d’expertise indépendante faite par 26 associations. Concertation biaisée car sur le secteur on ne nous propose qu’un même tracé à 500 m près. S’inspirer de la Suisse qui a un service ferroviaire performant et sans TGV. Critique du vote de la taxe TIC : cela pénalise le monde rural qui n’a pas d’autre choix le plus souvent que la voiture.

 

 

III/ Tentative de synthèse

 

On a pu voir dans le tour de table l’hétérogénéité des positions exprimées. Dans la mesure où, pour la région, notre parti pris est d’essayer de voir ce qui nous rassemble, nous avons relevé un certain nombre de points convergents qui nous paraissaient se dégager :

 

  1. Il y a besoin pour notre région d’une amélioration des capacités ferroviaires régionales. Cette amélioration passe par une rénovation des voies existantes mais aussi, dans les secteurs les plus saturés que sont Toulon – Marseille et Cannes – Nice par des voies nouvelles.

 

  1. Au vu des contraintes spécifiques et de la nécessité de desserte d’un territoire fortement urbanisée, la solution de la très grande vitesse n’est pas envisageable. S’il est nécessaire de séparer les flux grande vitesse et omnibus, la « grande vitesse » souhaitable devrait être autour de 200 / 220 kms h, permettant la mixité de la ligne et conforme aux projets sur l’arc méditerranéen.

 

  1. Les considérations de préservation de l’environnement et des terroirs agricoles sont essentielles. Ces éléments font partie de l’attractivité du territoire et ne doivent pas être sacrifiés à la grande vitesse. La conséquence est que dans la mesure du possible, comme le dit la directive Borloo, la réutilisation des voies existantes doit être privilégiée. C’est le cas en particulier dans le sillon permien.

 

  1. L’analyse de l’existant et des points critiques du réseau à améliorer, qu’on l’appelle scénario 0 ou analyse indépendante, est un point de comparaison qui nous parait à finaliser pour évaluer les investissements prioritaires à entreprendre de toute façon.

 

  1. Les difficultés financières actuelles et la remise en cause des grands projets en général et des projets LGV plus particulièrement rendent plausibles l’abandon du projet actuel de LGV. Que l’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, il est indispensable de ne pas s’en tenir au statut quo ante et de mobiliser partie des financements prévus pour les investissements de capacité à réaliser : traversée de Marseille, poursuite de la 3eme voie entre Marseille et Toulon, poursuite 3eme voie entre Cannes et Nice, etc …

 

  1. Le projet LGV laisse de coté le développement du réseau ferroviaire dans l’intérieur de la région, zone prioritaire en matière de développement du territoire pour l’ensemble de PACA. Il faudra absolument, dés le prochain contrat de plan, mettre en route dans le centre Var la réouverture de la ligne Carnoules – Brignoles – Gardanne. De même, la desserte ferroviaire de Draguignan doit être engagée de même que l’amélioration de la liaison Cannes – Grasse.

 

  1. Les projets de création de nouvelles gares, si elles voient le jour, ne doivent pas reproduire l’exemple des gares à la campagne. En ce sens, des gares de centre ville (Marseille, Toulon) ou proche des zones urbaines (Cannes la Bocca) sont préférables. Il ne doit pas exister en PACA de gares non maillées au réseau régional.

 

  1. Nous regrettons l’absence dans ce projet de réflexion sur le fret alors qu’une de nos priorités est de réduire les émissions de carbone liées en grande partie au tout routier. La volonté des associations a permis la création d’un groupe de travail fret. Il est nécessaire qu’il puisse déboucher sur des propositions concrètes pour développer le fret ferroviaire sur les voies existantes ou à rénover. Dans l’attente, il nous parait essentiel de conserver les emprises ferroviaires nécessaires à son développement.